
La justice américaine est capable de tout !
C’est l’histoire d’une famille californienne « classique ». Elle, Lori Loughlin, est actrice, réalisatrice et productrice dans la télévision, Lui, Mossimo Giannulli, est styliste. Des personnalités, des « People ».
La justice américaine vient de les condamner pour un versement de 500.000 dollars à intermédiaire, William Singer, qui a permis l’admission de leurs deux filles à l’université de Californie du Sud. L’astuce a consisté à les présenter comme de bonnes recrues pour l’équipe d’aviron de l’université, sans pratiquer ce sport !
La justice a décidé d’une peine relativement clémente (!) :
– pour Lori : leçon de morale : « Vous étiez une actrice admirée, avec un mariage solide … maintenant une criminelle reconnue. Vous devrez passer le restant de votre vie à réparer les torts…, peine de prison : deux mois, deux ans de liberté surveillée, et 100 heures de travaux d’intérêt général, amende : 150.000 dollars.
– pour Mossimo : peine de prison : 5 mois, amende : 250.000 dollars.
Le scandale est considérable car l’organisation de l’intermédiaire, William Singer, est une « fondation » qui aurait reçu 25 millions de dollars pour des admissions à Yale, Stanford, et autres.
L’exemplarité de la peine ! Le thème classique de la “bonne” justice. Le juge américain ajoute une dimension spectacle…
Liens complémentaires
- Lori Loughlin, sur W.
- Bicentenaire du Code pénal 181-2010 – La Peine, Le Sénat
- Lori Loughlin condamnée à deux mois de prison dans l’affaire des pots-de-vin, Huffpost 22 août 2020
Soyons patient, dans 10 ou 20 ans ce sera aussi notre pratique !