La liberté de la Presse

La liberté de la Presse

La liberté de la Presse

La liberté de la presse est un principe fondamental des démocraties modernes, garantissant le droit des journalistes et des citoyens à s’informer sans censure ni pression politique.

En France, elle trouve ses racines dans l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, qui affirme que « la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme ».

En 2025, la France se classe 25e sur 180 dans le classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières (RSF), perdant quatre places par rapport à l’année précédente. Cette baisse est principalement due aux pressions économiques qui fragilisent l’indépendance des médias.

À l’échelle mondiale, la liberté de la presse est en recul. RSF souligne que la moitié des pays du classement sont en situation difficile ou très grave. Les principales menaces incluent les conflits armés, où les journalistes sont ciblés ou contraints à l’exil – les pressions économiques, notamment aux États-Unis, où la disparition des médias locaux et la domination des grandes plateformes numériques – la censure politique, qui reste forte dans des pays comme l’Érythrée, la Chine et la Corée du Nord.

Caricatures et liberté de la presse
Les caricatures sont une forme puissante de liberté d’expression et de critique sociale. Elles permettent de dénoncer les abus de pouvoir, de questionner les normes et d’exercer un regard satirique sur la société.

En France, la tradition du dessin de presse est profondément ancrée, notamment avec des journaux comme Charlie Hebdo, qui ont marqué l’histoire par leur engagement en faveur de la liberté d’expression.

Un droit protégé mais encadré
La caricature bénéficie d’une protection juridique renforcée en France grâce à la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse.

Cependant, elle doit respecter certaines limites, notamment en matière de diffamation, d’incitation à la haine ou d’atteinte à la dignité. Les tribunaux doivent souvent arbitrer entre la liberté d’expression et le respect des sensibilités individuelles.

Menaces et enjeux actuels
Aujourd’hui, la liberté de la presse et du dessin satirique est confrontée à plusieurs défis :
– Pressions politiques et économiques : Certains médias et dessinateurs subissent des pressions pour limiter leur liberté éditoriale.
– Censure et autocensure : Dans certains pays, les caricaturistes risquent des représailles.
– Impact du numérique : La diffusion massive des dessins sur les réseaux sociaux peut amplifier les controverses et exposer les auteurs à des menaces.

L’intelligence par Jean Piaget

L’intelligence par Jean Piaget

L’intelligence par Jean Piaget

Jean Piaget, né le 9 août 1896 à Neuchâtel et mort le 16 septembre 1980 à Genève, est un biologiste, psychologue et épistémologue suisse connu pour ses travaux en psychologie du développement et en épistémologie à travers ce qu’il a appelé l’épistémologie génétique (ou structuralisme génétique).
Ses travaux apportent un éclairage sur l’« intelligence », comprise comme une forme spécifique de l’adaptation du vivant à son milieu, ainsi que sur les stades d’évolution de celle-ci chez l’enfant. Cet éclairage et sa théorie de l’apprentissage exerceront une influence notable sur la pédagogie et les méthodes éducatives.
(Wikipédia)

Quelques citations : 

“Je ne peux pas penser sans écrire.”

“L’enfant explique l’homme autant, et souvent plus, que l’homme n’explique l’enfant.”

“Si j’avais une idée tout à fait nouvelle, je ne pourrais pas la comprendre.”

“Comprendre, c’est inventer.”

“L’inégalité des sexes demeure un obstacle en bien des pays à l’extension de l’enseignement.”

“La tendance la plus profonde de toute activité humaine est la marche vers l’équilibre.”

  • L’avantage d’être intelligent, c’est qu’on peut toujours faire l’imbécile, alors que l’inverse est impossible. Woody Allen
  • L’intelligence ne consiste pas à ne pas commettre d’erreurs, mais à voir rapidement comment les corriger. Bertolt Brecht 
Le français fout le camp …

Le français fout le camp …

Le français fout le camp …

Classement Pisa : le niveau des élèves français dégringole (Le Figaro, 5 décembre 2023)
Les résultats de cette enquête internationale de référence montrent une forte baisse dans de nombreux pays, dont la France, qui se maintient toutefois dans la moyenne de l’OCDE.

Voici quelques perles relevées sur les réseaux sociaux …

DANS LA PRESSE

Les brèves des bistrots sont plus profondes …

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Dix ans après la tuerie de Charlie Hebdo, les caricaturistes luttent désormais «contre l’indifférence»

Dix ans après la tuerie de Charlie Hebdo, les caricaturistes luttent désormais «contre l’indifférence»

Dix ans après la tuerie de Charlie Hebdo, les caricaturistes luttent désormais «contre l’indifférence»

Article publié par Le Figaro, le 2 janvier 2025 / Pour l’historien Laurent Bihl, le combat des caricaturistes a désormais changé …

Caricature du président français Emmanuel Macron tenue par un manifestant lors d’une manifestation contre les caricatures représentant le guide suprême de la république islamique publiées par l’hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo, devant l’ambassade de France à Téhéran en janvier 2023. ATTA KENARE / AFP

ENTRETIEN – Pour l’historien Laurent Bihl, le combat des caricaturistes a désormais changé : ils doivent à présent lutter contre l’indifférence ambiante et non plus contre la censure législative.

Dix ans après la tuerie de Charlie Hebdo, le combat des caricaturistes a changé : ils doivent désormais lutter contre l’indifférence ambiante et non plus contre la censure législative, constate pour l’AFP Laurent Bihl, spécialiste de la satire à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne.

Y a-t-il un avant et un après l’attentat de Charlie Hebdo ?
Laurent BIHL. – Oui et cet avant/après est encore creusé par l’affaire Samuel Paty, cinq ans plus tard. La peur est évidente. Mais, aujourd’hui, ce n’est plus un durcissement de la loi qui entraîne l’autocensure des caricaturistes. La pression vient d’une vindicte en pointillé sur les réseaux sociaux et de la menace terroriste, pas seulement en France. Depuis 2015, au lieu d’avoir des espaces qui se sont ouverts, des espaces se sont fermés. Le New York Times a annoncé cesser de publier des satires au 1er juillet 2019. « Les Guignols de l’info » (émission de Canal+) ont disparu en juin 2018, trois ans après Charlie, sans que personne ne s’interroge.

Comment expliquer cette indifférence et le fait que certains dessins choquent davantage aujourd’hui ?
Le dessin est un mode d’expression apparemment simple mais dont la réception est extrêmement complexe. Le dessinateur ne contrôle jamais complètement son motif. Quand l’image satirique surgit à l’époque des kiosques et après la loi du 29 juillet 1881 (sur la liberté de la presse), c’est un choc. Le pouvoir et les ligues de vertu font pression, moralement et légalement, sur les caricaturistes.
Nous retrouvons ce choc avec l’explosion des réseaux sociaux. Comme le dit le dessinateur suisse Chappatte, « le dessin est local et l’image est mondiale ». Un journal satirique est acheté par quelqu’un qui comprend ce type d’humour. Mais, transporté via internet à des milliers de kilomètres, le choc est forcément autre. Et ce sont souvent des lieux où la production satirique locale est impossible.

Y a-t-il une moins grande tolérance à la caricature des religions alors que notre époque est davantage sécularisée ?
Il y a une évolution sur l’idée même de tolérance. Autrefois, le respect de l’intérêt général avait entraîné une idée de la liberté d’expression où l’on pouvait presque tout dire, pour montrer justement que rien n’était sacré, même si des règles juridiques demeuraient. Aujourd’hui, on ne respecte plus un principe, mais son voisin. Les adversaires de la caricature ne comprennent pas que la culture du rire aboutit forcément à finir par rire avec son voisin et non de lui. Alors qu’avec l’inverse et la culture de l’interdit, on finit par le dénoncer anonymement sur internet.
L’attaque des caricatures, signées, a pour corollaire le tsunami d’images trafiquées ou non signées sur cette poubelle de notre inconscient collectif qu’est devenu internet. La noblesse de la caricature est qu’elle s’avance non masquée.

Le rire, arme politique, peut aussi être au service des dominants…
C’est évident et le souvenir cuisant des campagnes antisémites ou de l’humour inscrit dans la culture coloniale d’autrefois nous le rappelle. Mais rien ne justifie la violence. Les rapports de domination se combattent en émettant de la contre-caricature, en débattant ou en saisissant la justice. En matière de liberté d’expression, il y a un autre problème sur le plan économique, avec des médias qui sont très riches et auxquels on ne peut répondre d’égal à égal tellement leur force est importante. Mais les médias satiriques dont nous parlons sont pour la plupart très fragiles économiquement et c’est l’autre principale menace, avant d’être terroriste, qui pèse sur les petits titres comme Siné Hebdo, Fakir, La Lettre à Lulu (média satirique nantais)…

La caricature est-elle une anti-image ?
Plutôt un regard décalé. La violence du trait des caricatures, même rigolotes, en fait des images arrêtées au moment où les images se succèdent tellement vite qu’elles s’annulent les unes les autres. Des cadavres de gosses noyés comme celui du petit Aylan Kurdi (garçon syrien de 3 ans retrouvé mort en 2015 sur une plage en Turquie, NDLR), il y en a des centaines qui demeurent au seuil des journaux télévisés. Le montrer échoué devant une pub McDonald’s, c’est interroger ce qui force ces nouveaux misérables à partir et desquels nous détournons le regard. Et que le dessin ait pu choquer davantage (ou autant) que la photographie initiale pose un réel problème collectif. La caricature est un œil social, son rôle est de lutter contre l’indifférence.

les caricatures de la Presse du jour
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