Le wokisme dans les J.O.

Le wokisme dans les J.O.

Le wokisme dans les J.O.

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Le terme anglo-américain woke (« éveillé ») désigne initialement le fait d’être conscient des problèmes liés à la justice sociale et à l’égalité raciale. En raison de son adoption croissante au-delà de ses origines afro-américaines, le terme est devenu une expression fourre-tout utilisée pour désigner et généralement dénigrer des idées progressistes, souvent centrées sur la défense des droits de groupes minoritaires et portées par des courants universitaires comme la critical race theory (« théorie critique de la race »), qui visent à promouvoir la justice sociale.

Pour l’organisation des J.O. 2024, qui a définit le projet du premier jour? Quelle est l’idée maitresse, le “concept” : la défense des minorités, la volonté de plaire au prince, le besoin d’être un exemple humanitaire, la recherche de l’audience, etc …

Les réactions d’humour des majorités sont à la hauteur des choix imposés, et sans le moindre débat.

 

“Vieillir, c’est chiant!”, Bernard Pivot

“Vieillir, c’est chiant!”, Bernard Pivot

“Vieillir, c’est chiant!”, Bernard Pivot

Bernard Pivot est un journaliste français, écrivain, critique littéraire, animateur et producteur d’émissions culturelles télévisées, né le 5 mai 1935 à Lyon et mort le 6 mai 2024 à Neuilly-sur-Seine.
D’abord journaliste au Figaro littéraire, qu’il quitte en 1974 après avoir été rédacteur en chef, Bernard Pivot fonde le magazine Lire. Il lance à la télévision l’émission littéraire Apostrophes, qu’il présente de 1975 à 1990, elle reste la référence en matière de culture à la télévision, il anime ensuite l’émission Bouillon de culture de 1991 à 2001. Il crée des championnats d’orthographe et des dictées qui remportent un immense succès populaire.
Bernard Pivot est élu en 2004 à l’académie Goncourt et il en est le président de 2014 à 2019.

« J’aurais pu dire :
Vieillir, c’est désolant, c’est insupportable, c’est douloureux, c’est horrible, c’est déprimant, c’est mortel.
Mais j’ai préféré « chiant » parce que c’est un adjectif vigoureux qui ne fait pas triste.
Vieillir, c’est chiant parce qu’on ne sait pas quand ça a commencé et l’on sait encore moins quand ça finira. Non, ce n’est pas vrai qu’on vieillit dès notre naissance. On a été longtemps si frais, si jeune, si appétissant. On était bien dans sa peau. On se sentait conquérant. Invulnérable.
La vie devant soi. Même à cinquante ans, c’était encore très bien…. Même à soixante. Si, si, je vous assure, j’étais encore plein de muscles, de projets, de désirs, de flamme.
Je le suis toujours, mais voilà, entre-temps j’ai vu le regard des jeunes…..
Des hommes et des femmes dans la force de l’âge qui ne me considéraient plus comme un des leurs, même apparenté, même à la marge.
J’ai lu dans leurs yeux qu’ils n’auraient plus jamais d’indulgence à mon égard. Qu’ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais impitoyables. Sans m’en rendre compte, j’étais entré dans l’apartheid de l’âge.
Le plus terrible est venu des dédicaces des écrivains, surtout des débutants. « Avec respect », « En hommage respectueux », « Avec mes sentiments très respectueux ».
Les salauds ! Ils croyaient probablement me faire plaisir en décapuchonnant leur stylo plein de respect ? Les cons !Et du ‘cher Monsieur Pivot’ long et solennel comme une citation à l’ordre des Arts et Lettres qui vous fiche dix ans de plus !
Un jour, dans le métro, c’était la première fois, une jeune fille s’est levée pour me donner sa place… J’ai failli la gifler. Puis la priant de se rasseoir, je lui ai demandé si je faisais vraiment vieux, si je lui étais apparu fatigué. !!!… ?
– « Non, non, pas du tout, a-t-elle répondu, embarrassée. J’ai pensé que ».
– Moi aussitôt : « Vous pensiez que ? »
– « Je pensais, je ne sais pas, je ne sais plus, que ça vous ferait plaisir de vous asseoir. »
– « Parce que j’ai les cheveux blancs ? »
– « Non, c’est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes plus âgé que moi, ça a été un réflexe, je me suis levée. »
– « Je parais beaucoup… beaucoup plus âgé que vous ? »
– « Non, oui, enfin un peu, mais ce n’est pas une question d’âge. »
– « Une question de quoi, alors ? »
– « Je ne sais pas, une question de politesse, enfin je crois. »
J’ai arrêté de la taquiner, je l’ai remerciée de son geste généreux et l’ai accompagnée à la station où elle descendait pour lui offrir un verre.
Lutter contre le vieillissement c’est, dans la mesure du possible, ne renoncer à rien. Ni au travail, ni aux voyages, ni aux spectacles, ni aux livres, ni à la gourmandise, ni à l’amour, ni au rêve. Rêver, c’est se souvenir, tant qu’à faire, des heures exquises. C’est penser aux jolis rendez-vous qui nous attendent. C’est laisser son esprit vagabonder entre le désir et l’utopie.
La musique est un puissant excitant du rêve. La musique est une drogue douce. J’aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant soit l’Adagio du Concerto n° 23 en La majeur de Mozart, soit, du même, l’Andante de son Concerto n° 21 en Ut majeur, musiques au bout desquelles se révéleront à mes yeux pas même étonnés les paysages sublimes de l’au-delà.
Mais Mozart et moi ne sommes pas pressés. Nous allons prendre notre temps.
Avec l’âge le temps passe, soit trop vite, soit trop lentement. Nous ignorons à combien se monte encore notre capital. En années ? En mois ? En jours ? Non, il ne faut pas considérer le temps qui nous reste comme un capital. Mais comme un usufruit dont, tant que nous en sommes capables, il faut jouir sans modération.
Après nous, le déluge ?… Non, Mozart. »

Réussir sa fin de vie

Réussir sa fin de vie

Réussir sa fin de vie

dans Le Point, 21 mars 2024

Il est normal, logique, voir souhaitable, d’envisager la fin de sa vie. Il n’y aura pas de répétition, et on préfère ne pas rater cette première …

Cette doucerette approche d’un sujet aussi grave me convient totalement.

Le rôle de l’humour dans la démocratie

Le rôle de l’humour dans la démocratie

Le rôle de l’humour dans la démocratie

Les dessins d’humour politique, souvent appelés caricatures ou dessins satiriques, ont une longue histoire de commenter de manière incisive et humoristique les événements politiques et sociaux. Voici quelques exemples célèbres qui illustrent le pouvoir de l’humour politique :

“Join or Die” de Benjamin Franklin (1754) 

Contexte : Créé pour encourager les colonies américaines à s’unir contre les menaces françaises et indigènes pendant la guerre franco-indienne.
Impact : Ce dessin est l’un des premiers exemples de propagande politique aux États-Unis et est devenu un symbole puissant de l’unité américaine.

“The Third of May 1808” de Francisco Goya (1814) 

Contexte : Bien que ce soit une peinture et non un dessin humoristique, l’œuvre de Goya est une critique puissante de la violence et de la répression.
Impact : L’œuvre illustre la brutalité de l’occupation napoléonienne en Espagne et a influencé de nombreux artistes et caricaturistes politiques ultérieurs.

Caricatures de Honoré Daumier (1830s-1870s)

Contexte : Daumier était célèbre pour ses dessins satiriques dans le journal français “Le Charivari”.
Impact : Ses caricatures, comme celles représentant le roi Louis-Philippe en Gargantua, dénonçaient la corruption et l’abus de pouvoir, souvent avec des conséquences personnelles pour l’artiste, y compris l’emprisonnement.

“The Big Stick in the Caribbean Sea” de Clifford Berryman (1904)

Contexte : Ce dessin représente le président américain Theodore Roosevelt avec son “Big Stick” politique, illustrant sa politique étrangère interventionniste en Amérique latine.
Impact : Il a popularisé la phrase “speak softly, and carry a big stick,” et a marqué l’opinion publique sur la politique de Roosevelt.

 

 

“Doonesbury” de Garry Trudeau (depuis 1970)

Contexte : Une bande dessinée américaine qui commente depuis des décennies la politique et la culture américaine.
Impact : Trudeau a abordé des sujets sensibles comme la guerre du Vietnam, le Watergate, et plus récemment les guerres en Irak et en Afghanistan, influençant l’opinion publique à travers l’humour.

voir les caricatures …

Caricatures de Plantu (Le Monde, depuis les années 1970)

Contexte : Plantu est un célèbre caricaturiste français dont les dessins apparaissent régulièrement dans “Le Monde”.
Impact : Ses dessins abordent des thèmes variés allant de la politique française aux crises internationales, toujours avec une touche d’humour et de perspicacité.
Ces exemples montrent comment les dessins humoristiques peuvent commenter et influencer les opinions politiques et sociales, en utilisant le rire comme une arme pour éclairer, critiquer et parfois même changer le cours de l’histoire.

voir les caricatures de Plantu …

 

Ces exemples montrent comment les dessins humoristiques peuvent commenter et influencer les opinions politiques et sociales, en utilisant le rire comme une arme pour éclairer, critiquer et parfois même changer le cours de l’histoire.